des espèces à cycle court ou xérophiles (adaptées à la sécheresse) telles que les orpins, les mousses ou les lichens.

Au printemps, une succession de plantes comme des graminées annuelles et le géranium robert y effectuent rapidement leur cycle, puis sèchent par la suite. Les anfractuosités des roches abritent un cortège d’invertébrés affectionnant ce milieu : araignées, cloportes dans les parties ombragées assez humides ainsi que des colonies de fourmis.

Il abrite quelques espèces spécifiques qu’on observe nulle part ailleurs dans les jardins comme les orpins et l’acarien velouté.

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Le muret : un milieu marginal abritant
une biocénose réduite

Le muret est un exemple de milieu extrême, où les adaptations à la sécheresse sont représentées par différentes solutions : les plantes qui terminent leur cycle en quelques semaines, les plantes à réserves d’eau comme l’Orpin ou les plantes reviviscentes comme les mousses et les lichens.

Le muret est un petit milieu où les conditions sont drastiques. C’est un endroit assez sec : très pauvre en sol ainsi qu’en eau surtout en été.
Il permet cependant de maintenir certaines espèces adaptées à des conditions difficiles : on trouve surtout

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